BROCHURE REALISEE POUR LE 100e ANNIVERSAIRE DE L'EGLISE CATHOLIQUE D'ALLENWILLER

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1906 ~ 2006

Eglise Catholique

Saint Michel d’Allenwiller

 

Petite énigme…

Zone de Texte: Neue k. Kirche von Allenweiler.
Verlag von A. Fuchs, Zabern. NO.227.

Cette carte postale a été éditée par l’imprimerie A. Fuchs de Saverne, à l’occasion de l’inauguration de la nouvelle église d’Allenwiller en 1906.

Pour le cinquantenaire en 1956 on a employé le même cliché. Et pourtant de tout évidence, il ne s’agit pas de l’église d’Allenwiller. Comparez la tour.

 

D’ailleurs ce n’est pas une photo, mais un dessin signé.

 

Cette église a-t-elle construite quelque part ? Mystère…

 

Une piste, sous toute réserve… et si c’était le premier plan de notre église, élaboré par l’architecte Hannig de Saverne et rejeté par ce que trop onéreux ?

 

Marteau ayant servi à la pose de la première pierre

le 28 septembre 1905


 

Extrait de la première prédication du curé Baur

dans la nouvelle église

« Welche Freude mein Herz, da wir zum ersten Male den sonntäglichen Gottesdienst in unserer neuen Kirche endlich halten dürfen, kann ich unmöglich in Worten ausdrücken, auch bin ich überzeugt, dass alle meine Pfarrkinder diese meine Freude mit mir teilen

 

Meine lieben Pfarrkinder, eine neue und schöne Kirche haben wir bezogen. Ziehen wir auch aus dem alten Menschen und lasst uns neuen Menschen beziehen „

 

(Herr Pfarrer Baur in seiner ersten Predig

in der neuen Kirche)

 

Le mot du curé Weigel à l’occasion du centenaire

 

 

 

Votre heureuse « Centenaire », l’église catholique d’Allenwiller, vous salue…

 

 

 

 

J’ai franchi allègrement le cap de mes 100 ans, puisque j’en ai déjà 101. En 2006, j’ai volontiers cédé ma place pour permettre de célébrer « un Saint de chez nous », le Bienheureux Frère Charles de Foucauld de Birkenwald. Je vous propose sa maxime, à faire nôtre : « Je voudrais qu’en me voyant, on puisse dire : puisque cet homme est si Bon, comme son Maître doit être Bon ! »

 

Je me sens très honorée de tous ces préparatifs pour une fête, certes « modeste » selon le souhait exprimé par bien des paroissiens. Mais il est une belle tradition ecclésiale qui voudrait que tout concoure « pour la plus grande Gloire de Dieu ».

 

Allenwiller est parcouru par une nappe phréatique souterraine, laissant jaillir en permanence diverses sources. De même, il y règne un esprit coopératif, ouvert aux autres et à la différence, et un généreux bénévolat. En un temps pas si reculé, 7 vocations religieuses : un Jésuite, une petite sœur de Jésus (Père de Foucauld), cinq sœurs de Saint Marc et de Ribeauvillé.  Qui dit mieux ?

 

Ma sœur aînée sur son promontoire, l’église protestante, poursuit elle aussi, sa présence et son service fidèles, carillonnant, par exemple, l’Angélus pour tous, matin, midi et soir, invitant protestants et catholiques à prier l’Angélus, chacun à sa manière, en nous souvenant de l’Incarnation du Fils du Dieu.

 

Ce n’est un secret pour personne : l’œcuménisme est solidement implanté en notre village. Grâce aux pasteurs, aux prêtres successifs et aux couples mixtes. Bravo !

 

Il est un point cependant, qui me chagrine et qui me peine : la baisse de la pratique religieuse. Qu’en serait-il donc si chacun d’entre nous gagnait d’un degré en Ferveur chrétienne à l’occasion de mon anniversaire ? A l’invitation du Christ, que nous devenions « Sel de la terre » et « Lumière du monde » en avançant vers mes 200 ans !

 

 

Votre fidèle et dévouée « Centenaire » !

Bonne Fête ensemble !

 

 

Père Valère WEIGEL

 

De style néogothique, les pierres, d’un beau grès des Vosges, proviennent d’une carrière locale. La pose de la première pierre eut lieu le 29 septembre 1905 et l’église fut inaugurée le 29 septembre 1906, un temps record qui mérite d’être signalé.

 

Le 29 décembre 1906, le Ministère prit l’arrêté d’abolition du simultaneum. Catholiques et protestants avaient utilisé la même  église durant 219 ans à Allenwiller.

Pour construire une église, il faut un terrain, un plan et de l’argent.

 

Le terrain appartenait à deux frères Schneider. La famille Schmidlin était locataire de la petite maison. Jean Schneider, veuf de Salomé Aron, décédée, était malade à l’hôpital de Hoerdt. Son frère Georges était parti sans laisser d’adresse. L’ensemble de la propriété, maison, grange, vendu par adjudication le 7 juillet 1897 par Jonas Schäcker, notaire à Marmoutier, au prix de 2.550 DM. L’acte est signé par Joseph Schaeffer, président du Conseil de Fabrique et par Florent Schroeder, trésorier.

 

Le plan de la nouvelle église fut très discuté. Un moment, on avait envisagé de dédoubler l’église existante. Un avant-projet, établi par l’architecte Hannig de Saverne, fut rejeté parce ce que trop onéreux. Après le décès de M. Hannig, les frères François et Paul Zigan, architectes de Saverne, présentèrent un plan moins coûteux. L’entreprise Eugène Ulmer se chargea de l’exécution et Joseph Vogelsang conduisit les travaux.

 

  

 

Extrait de « L’Histoire d’Allenwiller »

Par Jacques LACROIX, spiritain

Curé de 1975 à 1991

 

L’Orgue

Facteur d’orgues :

 

Martin et Joseph RINCKENBACH, Ammerschwihr 1906

 

14 jeux

 

29 tuyaux réquisitionnés en 1917, remplacés par Weibel R. en 1919.

 

Transformations par Robert Kriess, Molsheim, en 1973.

 

Reconstruction en 1998 par les Établissements Kern de Hattmatt.

 

Les Cloches

 

Les premières cloches de 1906, de la fonderie Pfeiffer de Kaiserslautern, n’ont sonné que 11 ans. Le 28 juillet 1917, elles partaient à la guerre, et ne sont pas revenues.

 

Jeudi le 26 avril 1923, l’abbé F.X. Fritsch bénit trois nouvelles cloches des Fonderies Paccard, Annecy. Ce prêtre en retraite, ancien curé de Crastatt, avait déjà béni les premières cloches, 17 ans auparavant.

 

Marie  ~ note : sol ~ 650 kg

 Durch Täler, Fluren, und Höhen

Will dein Lob ich singen, O Jungfrau

 Parrains :     Metzger Sigismund

                     Schmidlin Xavier

Marraines : Siegrist Madeleine

                     Bisch Célestine

 

Michel  ~ note : si bémol ~ 380 kg

 Sei Führer mir und sicherer Stab

Durch deinen Mund und Gottes Gnad, O Michael

 Parrain :       J.B. Dicker

Marraine :    Schaeffer Francisca

 

Catherine ~ note : do ~ 261 kg

Der Jungfrau Catharina bin ich geweiht

den Reinen zur Freud, den Bösen zum Leid

 Parrain :       Schroeder Florent

Marraine :    Kirsch

 

Extrait de « L’Histoire d’Allenwiller »

Par Jacques LACROIX, spiritain

Curé de 1975 à 1991

 

Une page d’histoire extraite du livret édité lors du cinquantenaire en 1956

 

 

 

 

 

Geschichtliches

 

Im Jahre 1860 findet sich in den Büchern der Pfarrei zum ersten Male eine Anregung zu einem Kirchenbau. Diesbezüglich wandte sich der damalige Kirchenrat; bestehend aus den Hochw. Herrn Pfarrer Siffert, den Herren Adjoint Metzger, Haffner, Heim, Sigrist, an den Sous-Préfet von Zabern. Dieser schlug den evangelischen Mitbürgern vor eine neue evangelische Kirche zu bauen und die bestehende den Katholiken zu überlassen. Der Gemeinderat geht auf diesen Vorschlag nicht ein.

 

Im Jahre 1893 wird die Frage wieder aufgegriffen unter dem H. H. Pfarrer Baur und Herrn Maire Schaeffer. Die Kirchenfabrik erwirbt ein Haus mit Hof neben dem katholischen Pfarrhaus, das ein geeigneter Bauplatz für die neue Kirche geben kann. Um dann zur Erbauung der Kirche zu schreiten sind manche Verhandlungen notwendig. Damals schon war eine nicht unerhebliche Summe notwendig um einen solchen Bau Herzustellen… die Kasse der Kirchenfabrik war nicht sehr reich… und die Gemeinde hatte Sorgen mit der Wasserleitung. Auch musste im Falle einer Erstellung einer neuen Kirche die alte dementsprechend renoviert werden. Nachdem zuerst eine grössere Kirche projektiert war, da ja auch die Annexe von Salenthal an gewissen Tagen nach Allenwiller zum Gottesdienst kommt, entschloss man sich für das nun heute bestehende Gotteshaus. Die Kirchenfabrik trat das Baugelände an die Gemeinde ab und bezahlte noch 5.000 M. Das Bistum stiftete die Summe von 10.000 M. Die Gemeinde erklärte sich bereit die restlichen 25.000 M. aufzubringen.

 

Viel verdankt die katholische Gemeinde den Bemühungen des H. H. Pfarrer Baur und des H. Maire Schaeffer. Doch die ganze Gemeinde Allenwiller hat daraus Nutzen gezogen, den dieser Bau hat bestimmt dem friedlichen Nebeneinander der beiden Konfessionen gedient, indem beiderseits durch den Kirchenbau eine grössere Bewegungsfreiheit in den Gottesdiensten geschaffen wurde.

 

Les Curés d’Allenwiller

1264 Le Couvent d’Obersteigen est chargé de la paroisse

1283 Lampertus, sacerdos Alenwilre (ABR G 5719)

14ème siècle : Johannes, rector in Alenwilre (cf. Herr, Sindelsberg)

1570 Introduction de la Réforme

1687 Introduction du Simultaneum (église mixte)

Allenwiller devient cure royale.

 

Durant 23 ans, Allenwiller est rattaché à Birkenwald.

Voici le nom des prêtres responsables :

1687 Rosa Jean Georges

1696 Lachenal Michel

1699 Gangloff Ignace

1703 Flory Jacques

1704 Hirchenhaan G.

1706 Darent

 

Les paroisses d’Allenwiller, Obersteigen, Engenthal, Reinhardsmunster, Hengwiller sont regroupées quelques temps.

 

1714 Hilbert Jean-Jacques

 

Romanswiller est rattaché à Allenwiller jusqu’en 1808.

 

1736 Goepp J.L.

1748 Knoll J.L.

1759 Schwartz J.M.

1770 Michot J.B.

1771 Bisaki Pierre

1783 Rumpler

1789 Philippe J. Charles

1791 Bichelé Mathieu

1793 Klarmann A.G.

1800 Riester Antoine

1804 Luth

1818 Quirin de Dingsheim

1827 Haag de Heiligenberg

1841 Humm L.

1855 Siffert de Kilstett

1868 Scherer F.X. de Rosheim

1873 Feffer Antoine de Bergbieten

1880 Burgunder Sylvestre de Mollau

1883 Baur Joseph de Limersheim

1911 Bernhart Joseph de Mittelkurz

1946 Friedrich Antoine de Durningen

1953 Eibert Marcel de Strasbourg

1962 Weiss Édouard de Eschbach

1975 Lacroix Jacques de Uberach

1992 Neichel Claude de Mothern

1995 Ernst Lucien de Thanvillé

 

Les paroisses de Birkenwald, Dimbsthal, Haegen, Hengwiller, Reinhardsmunster, Salenthal, Thal, sont regroupées en Communauté de Paroisses.

 

2001 Weigel Valère de Nancy

 

Ancien autel

Autel réalisé à l’occasion du cinquantenaire

 

L’ église Saint Michel a fait l’objet de bien des travaux

 

1956         Peinture, autel face au peuple, chauffage au gaz

(50ème anniversaire)

 

1973          Révision de l’orgue

 

1975          Chauffage central

 

1977          Escalier, canalisation

 

1978          Dallage

 

1981          Plafond en bois – Peinture (75ème anniversaire)

 

1983          Sonorisation

 

1985          Pavage de l’entrée

 

1989          Double vitrage

 

1990          Grille de la place de l’église

 

1991         Illumination

 

1993          Réfection du parquet et transformation des bancs

 

1998          Reconstruction de l’orgue

 

2001          Mise en conformité électrique de la sonnerie des cloches

                   Remplacement des moteurs des cloches n° 2 et 3

 

2006          Raccordement du chauffage au réseau de chaleur

 

2007          Projets :     Mise aux normes des installations électriques

Réparation de la toiture de la nef et du clocher

 

Programme de la journée du 24 juin 2007

  

 

10 h :       Messe d’Action de Grâce

 

                 Célébrée par le Père Paul Fohn,

le Père Jacques Lacroix,

le Père Valère Weigel,

le Pasteur Michel Ertz,

et le Pasteur Édouard De Robert.

 

                 Avec la participation de la chorale Chœur à Cœur.

  

11h :        Verre de l’Amitié

  

16 h :       Concert d’orgue

 

 17 h :       Soirée conviviale autour d’une tarte flambée

préparée par les paroisses Catholique et Protestante.

 

Vue d’Allenwiller

Depuis 100 ans, deux édifices singularisent le paysage d’Allenwiller. Depuis 15 ans telles deux sentinelles à la lueur d’un feu de camp, elles veillent à la tombée de la nuit, sur notre village.

 

Après 219 années de cohabitation entre catholiques et protestants dans une même église, ce sont depuis 1906, deux églises qui cohabitent au sein de notre petite cité.

 

D’époque et de style différents, depuis un siècle, nos deux églises ont figés les proportions de ce tableau tandis que leurs paroissiens depuis lors, d’année en année se sont rapprochés.

 

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